J'ai grandi dans une famille où l'on apprenait en faisant. Il y avait toujours quelque chose à réparer ou à construire. Pas le temps pour la théorie. C’est dans ce rapport direct au réel qu'est née ma curiosité. En travaillant avec mes mains, j’ai appris à observer, à ajuster et à chercher pourquoi ça ne fonctionne pas.

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J’ai d’abord été artisan : restauratrice de livres anciens. C’était un métier exigeant, précis et profondément satisfaisant. J’aimais le geste, la matière, l’attention portée aux détails. Ce que je supportais mal, en revanche, c’était l’idée d’effacer les traces laissées par le temps. La restauration « à l’identique » me contrariait : je voulais mettre en valeur le passé, pas le masquer.

J’ai décidé de faire une pause pour réfléchir à une autre manière d’exercer ce métier. Les détours de la vie m’ont conduite ailleurs. L’astrologie est arrivée dans cet intervalle, répondant à mon besoin de relier les choses entre elles et ajoutant une part de mystère et d'inconnu. Il était impossible de ne pas l'explorer.

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J’ai étudié plusieurs approches modernes — psychologique, karmique, humaniste. Elles paraissaient convaincantes au début, mais les incohérences internes de leurs théories et la posture de l’astrologue, oscillant entre coach, thérapeute et conseiller spirituel, m’ont fait douter. Je cherchais un système clair, cohérent, fondé sur des règles, et non sur des impressions. 

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J'avais toujours entendu dire que l'astrologie traditionnelle était fataliste, dépassée et incompatible avec notre époque. C'est pourtant en l'étudiant que tout s'est mis en place : a logique, la structure, la rigueur. J'y ai trouvé un cadre solide, qui permet de penser sans se perdre et construire un raisonnement. Sans faire table rase du passé, j'y ai trouvé une façon de poursuivre l'héritage des anciens et tenter de l'adapter — le plus lucidement possible — à notre siècle. 

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Avec l’astrologie horaire, héritée de William Lilly et transmise aujourd’hui par John Frawley, j’ai trouvé un art concret, fidèle à la tradition, sans verser dans le traditionalisme : répondre à des questions réelles par des jugements précis et vérifiables. Trancher par oui ou non, sortir du « selon moi », et écarter les interprétations infinies où tout devient possible et donc plus rien ne vaut. L'astrologie horaire montre les choses telles qu'elles sont, et non pas telles qu'on voudrait qu'elles soient, et c'est profondément revigorant. 

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John Frawley a été un enseignant exigeant et d'une grande clarté. Son irrévérence lucide, alliée à une pédagogie efficace, m'a appris la valeur de la simplicité et du bon sens : suivre les faits, écarter les projections, ne jamais confondre ce qu’on observe avec ce qu’on imagine. Son travail a été une influence intellectuelle décisive, et je lui reste profondément reconnaissante pour ce qu’il m’a transmis.

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Ce site est ma manière de rappeler qu’il existe une réalité — et qu’un art rigoureux permet de la lire. Dans un monde qui privilégie l’émotion au fait et l’opinion au savoir, l’astrologie horaire propose un retour au concret. Elle ne flatte ni l’ego, ni les récits personnels. Elle ne prétend pas que chacun est le centre du monde, libre de tout interpréter à sa mesure. Elle oblige simplement à regarder ce qui est, pas ce qu’on ressent ou ce qu’on projette. Je m’inscris ici contre l’effacement du jugement et la dilution du vrai dans le confort psychologique. L’astrologie horaire, par sa clarté et son exigence, résiste à cette dérive. 
 

Je vis dans le sud du Portugal, où je pratique et étudie l'astrologie horaire. Les consultations que je propose ne sont pas un accompagnement, ni un échange continu, mais un jugement précis pour aider à prendre une décision. Je partage mes recherches et réflexions sur mon blog et ma newsletter " Le Flogistique ". Je publie certaines des questions qui me sont posées sur le Labo'raire, pour montrer comment on arrive à un jugement horaire. 

​Si vous souhaitez me poser une question, visitez la page Consultations.